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Marguerite Lannes a écrit une histoire assez complète au début du XXième siècle. Contrairement à ce que prétend la rumeur, Cazaux d'Angles ne signifie pas "jardin d'anglais" . Il fait en effet partie des trois villages qui portent encore le nom de la baronnie d'Anglès: Castelnau d'Anglès et st Jean d'Anglès.

Introduction

"Le voyageur qui chemine sur la route départementale qui va de Vic-Fezensac à Marciac par Bassoues d'Armagnac aperçoit sur une éminence assez élevée les mus d'un vieux castel et un clocher de forme cuite dominant un gracieux amas de maisons.

C'est le village de Cazaux d'Angles émergeant du milieu des arbres qui forment le premier plan.

Aux portes de l'Armagnac, le territoire de Cazaux est assez montueux et ses coteaux fertiles cependant sont séparés par des vallées non moins fécondes, arrosées par de nombreux ruisseaux affluents de la Guiroue, petite rivière fort poissonneuse qui sort de l'étang du parc de M. de Thézan à Saint-Christaud aux environs de Bassoues-d'Armagnac.

Cazaux d'Angles est le siège d'une perception, il a donc une certaine importance, son origine remonte haut et ses preux ont fait bonne figure aux Croisades, ainsi qu'en témoignent les documents et les titres conservés à la nom moins antique abbaye de la Case-Dieu aujourd'hui en ruines. Ces papiers furent transportés partie à Beaumarchés et en partie à Plaisance. Le Comte de Lacave-Laplagne Barris, le comte d'Argaignon, l'abbé de Carsalade du Pont possèdent aussi des documents précieux à ce sujet.


L'origine du mot Cazaux d'Angles a été fort contestée. D'aucuns ont voulu y "jardin d' Anglais". Cependant, d'aprés un titre de donation de la famille de Lasséran à - la Case-dieu, ce nom serait bien antérieur à l'occupation anglaise. il est à croire que, après les invasions des barbares dans le pays gallo-romain qui est le nôtre, quelques nombreux se seraient établis sur le territoire en question et ceux environnants, d'où les noms de
tu-d'Angles, de Saint-Jean-d'Angles, etc. Comme Cazaux aurait été le meilleur terroir du <Angles, on le nomma Cazaux du latin "cazalibus", en gascon "cazaou' signifiant étymologie jardin.

Cette commune faisait partie du pays d'Angles, comptant neuf communes et qu'il ne faut pas confondre avec la baronnie d'Angles distraite du pays de Fezensac pour apanager un cadet de la branche aînée de la maison de Montesquiou.

Cazaux-d'Angles ne parait pas avoir fait partie de la baronnie de Montesquiou, car nulle part on ne trouve que les seigneurs de ce lieu aient rendu foi et hommage aux seigneurs barons de Montesquiou. De temps immémorial la maison de Lasstran. issue cependant de celle de Montesquiou, a possédé cette seigneurie, ce qui parait laisser croire dans une certaine mesure que Cazaux-d'Angles était un arrière-fief de la baronnie de Montesquiou.

En 1390 Noble Thibault de Lasséran, seigneur de Cazaux et autres lieux, rend foi et hommage au comte d'Armagnac pour les lieux de Cazaux et de l'Espiau. Voilà la preuve évidente que jamais Cazaux n'a dépendu de la baronnie de Montesquiou.




Cazaux peint par Marc carambat

Histoire de la Paroisse

L'histoire de la paroisse de Cazaux est très complexe. Au 1 le siècle la maison de marrenx, près Monclar, donne à l'abbaye de la Case-dieu (ordre des Prémontrés) le territoire de la Bougue-Agos (la grange de Bougos). C'est ce qui explique conunent les Prémontrés de la Case-dieu furent reconnus toujours comme curés primitifs de Cazaux. ils prenaient dîme à Montgaillard, à Bougos, à Cazaux (d'après l'inventaire de la Case-Dieu ce qui ferait supposer que primitivement, même avant la donation, ces territoires furent sous leur juridiction). Cazaux, dans les actes, est qualifié prieuré de la Case-Dieu; les prêtres seuls tenaient registres.

Pendant les 14e, 15e, 16e, 17e siècles et jusqu'en 1791, les curés de Cazaux furent des prêtres congruistes, ainsi que l'attestent les pièces appartenant aux archives paroissiales de Cazaux. Les curés primitifs étaient des religieux ou bénéficiaires, propriétaires de la cure qu'ils ne régissaient pas eux-mêmes. ils avaient des sous-ordres à qui ils payaient une congrue (du latin "congruum" = convenable traitement).

Les curés de Cazaux furent:
- Jean de Ponsan. 1528, recteur de Cazaux;
- Arnault de Mambaléria, 1543, recteur de Cazaux et receveur du chapitre d'Auch (étude Bonamor, notaire à Vie);
- Amault Bobée, 1608, recteur de Cazaux (étude Dousset);
 - Jean Artigaux, curé de Cazaux, 1635 (étude Cousso, notaire à Lupiac);
- Jean Casquil, 1668, natif de Peyrusse-Grande; il mourut en son domicile de Gachon à Cazaux le 23 novembre 1689:
il est enseveli dans la nef de l'église;
- Fris-Félix Casquil, son neveu, 1689, né au Bousquet en Peyrusse-Grande, vicaire de Cazaux, meurt au Plan en
 1726; est enseveli dans le choeur
- Cara  le 1er mai 1720 suivant une note écrite  (archives de Cazaux); il démissionna en faveur de son neveu et mourut le 29 août 1757. il est inhumé à côté de la croix du cimetière sous la grosse pierre qu'il tailla lin-même de son vivant. On voit cette tombe...
 - Dominique Duc, neveu du précédent et son vicaire, lui succède: Il juillet 1740. C'est lui qui malgré les énergiques protestations de Montgaillard fit bâtir le presbytère actuel à frais communs avec Cazaux. La dispute entre les adversaires dura longtemps et force horions et coups de pierres et de bâtons furent échangés entre les habitants des sections rivales;
- André Pérez, 1781. Il est censé avoir prêté serment à la Constitution civile du Clergé. cependant on croit que le procès-verbal du prétendu serment est un faux du maire Lagors qui voulait sauver son curé. Le procès-verbal ne porte pas la signature du curé et restreint le serment aux choses civiles. Pérez fut alors dénoncé comme réfractaire à la Constitution. Une troupe de vauriens vint de Bazian pour s'emparer de lui. A leur arrivée, il célébrait la messe qu'on lui laissa achever. A la sacrisïtie, sur les représentations du dévoué maire Lagors et d'Abadie de Manauton, le curé se revêt d'habits laïques et traverse la troupe baziannaise, le front haut en faisant le patriote et ainsi leur échappe. Grand fut l'indignation des sans-culottes, le digne maire fut destitué et emprisonné. Le curé s'exila en Espagne où il mourut;
- Marie-Mathieu Cassaigne, curé constitutionnel (il signe ainsi les actes et les registres) de Cazaux, natif de Coucuron en Tudelle, vicaire d'Ardens. Il fut chassé par les habitants un an après son arrivée;
- Lèbé, ex-chamoine de Vic, fut après la Révolution le premier desservant de Cazaux sans y résider;
- Garros-Sesquet fut installé le 12 ventôse an XII. [1 était né a Danjeu, paroisse de Dému; il avait refusé tous les serments. Réfugié à Cazaux chez le maire Lagors, il disait là la messe de même qu'au Peyré et chez Dansvignes, médecin (ancienne mairie). Pour aller visiter sa famille il s'habillait en gendarme et se faisait escorter par Joseph Lagors, digne fils du maire, lequel a écrit ces choses (étude Dousset);
- Bernard de Valaret né à Callïan de noble Jean-Baptiste de Salavert. seigneur de Laprade, et de demoiselle Bertrand de Labric:  meurt à Cazaux le 29 octobre 1808;
- Despaux, natif de Ponsampère, vicaire d'Ardens et curé de Cazaux, était très original. Il avait fondé une colonie
qui devaient en arrivant à lui, se soumettre à  une volée de coups de bâtons et de fouet, il parcourait la paroisse monté sur une ânesse restée légendaire pour ses ruades et la façon de démonter son cavalier.



Procés entre l'Abbé de le Case Dieu et le Curé de Cazaux d'Anglés au sujet des Dimes

- Le 17octobre 1690 l'abbé de la Case-Dieu avait passé avec M. Casquil, curé de Cazaux, un acte ai valu duquel il cédait audit curé les fruits décimaux de Cazaux, Montgaillard et Bougos. Ledit curé paierait annuellement à la Case-Dieu la somme de 35 livres.
- En 1749, le 24juillet, l'abbé de la Case-Dieu, regardant comme périmé l'acte du 18 octobre 1690 consentit un bail à ferme avec des laïques et fit signifier ce bail à l'abbé Duc, curé de Cazaux. Celui-ci protesta; de là vient le procès.

- L'arrêt d'août 1751 condamna l'abbé de la Case-Dieu à restituer au curé de Cazaux les fruits indûment perçus en 1749, 1750 et 1751. Les fruits de 1751 consistaient en 33 sacs, 3 boisseaux et les pailles, le tout évalué à 438 livres 9 sols. Cet arrêt confirmé par le Parlement de Toulouse le 12 février 1752, le 25 février la sentence est intimée à l'abbé de la Case-dieu par le baile royal de Beaumarchés qui lui accorde trois jours de délai pour payer. L'abbé Duc en recevant cet arriéré ne pouvait contenir sa joie et exaltait sa jubilation dans une note conservée aux archives de Cazaux: "Dieu soit loué! Voilà mon procès gagné !!! "

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Eglise

L'église actuelle est un joli petit monument édifié par les Templiers.  Elle fut consacrée très anciennement et dédiée à Notre Dame de l'Assomption. Le vaisseau a la forme d'une croix latine à arceaux entrecroisés à l'intérieur. La coupole de l'église est peinte à fresque et supporte les armoiries de la famille de Lasséran: sur champ de gueule, d'azur, un lévrier passant, 3 besants d'or levant écartelé de sinople.

Il y a au sanctuaire un enfoncement dans le mur dont l'entablement de la porte qui le ferme est supporté par deux dragons grimaçants dans l'attitude de la défensive, ce qui semblerait indiquer que là fut le reliquaire qui aurait disparu dans les tour-
mentes orageuses qui se sont succédées.

Clocher de l'église

Le clocher est en forme de tour, dont le haut a été détruit. Une palissade en planche remplace la maçonnerie et les créneaux disparus. Le toit est couvert de tuiles, il est de forme carrée. Les ouvertures exiguës percées dans l'épaisseur des murailles permettent de penser que le clocher servait de tour de guet aux défenseurs du village. On monte au clocher par un escalier en colimaçon  La même disposition se retrouve à l'escalier de la tour du château.




L'intérieur de l'église
La cloche Marie-Assumpta


Il y a à Cazaux deux cloches, la plus grande se nomme Marie-Assumpta et la petite Magdelaine. On attribue à la grande une surnaturelle vertu pour dissiper l'orage, aussi on ne manque point de la mettre en branle en temps dorage malgré le danger que présente cette habitude, d'autant plus que Cazaux n'a point de paratonnerre.

L'autel est en pierre d'Angoulême, d'un beau travail.

il y avait autrefois une très curieuse cuve baptismale de pierre grise (tuf ponceux), toute sculptée aux armoiries de Lasséran. Le pied a été brisé, le haut de la cuve est maintenant dans le petit jardin entourant l'église du coté du midi, à coté de la tombe de P. Casquil portant sur sa pierre tumulaire une étole sculptée.


Un porche forme auvent à l'église, il a été bâti en 1777 ainsi qu'en témoigne la date inscrite sur la pierre formant la clef de voûte de l'entrée. Neuf contreforts de maçonnerie soutiennent l'église que le cimetière clos de murs entoure de tous cotés, excepté au midi où est un petit jardin plein de fleurs servant à l'ornement des au tels: on n'oublie pas les chers disparus.

En dehors du mur d'enceinte au nord-est de l'église sont deux petits jardins en contre-bas du chemin de ronde, entourés sur le devant d'un mur qu'on pense être le reste des anciens remparts englobant le village de Cazaux. On accède à ces jardins, occupant l'emplacement des fossés seigneuriaux, par deux portes, une de chaque coté du chemin, percées dans le mur du cimetière en dedans.

Devant l'église sont de beaux ormes, très vieux; il y en a également le long du chemin de ronde qui passe derrière le village en partant de la place de l'église. On remarque là encore une croix antique en pierre, en forme de pyramide, dont une rosace délicatement fouillée forme le haut et donne naissance aux bras gracieusement sculptés.






Château


Le château de Cazaux est du 12e siècle et aussi l'œuvre des Templiers; il est antérieur à la fondation de l'église qui, du reste, n'était alors qu'une simple chapelle. Il y avait un chapelain au château.

Les murailles ont une épaisseur de 0,85 cm et sont formées de grosses pierres rectangulaires plus grandes que celles qui ont servi à la construction de l'église.

Il y a une basse fosse, mais comme elle s'ouvrait béante à ras du seuil ou pour toute autre raison spécieuse on en a muré l'entrée avec une cloison. Elle se trouve à coté de la première marche à main gauche de l'escalier qui conduit à la tour.

il y avait autrefois deux tours jumelles dont l'une dominant le pont-levis est courotMtc de pierriers ou machicoulis aujourd'hui en mauvais état. Un pavillon a été construit sur la pbte4xtne et sert de pigeonnier. Du coté du village sont percées dans les murailles du château de petites ouvertures rondes juste assez grandes pour laisser passer la gueule d'un fusil, ce qui prouve que les châtelains ne se laisseraient point molester sans se défendre, bien à couvert déailleurs derriêœ leurs épaisses murailles.

il y a au premier étage où l'on monte par un large escalier de pierre une immense salle nommée salle des gardes pourvue d'une vaste cheminée. Les annes gravées sur l'écusson au milieu du chambranle ont été poncées et effacées soigneusement en 1793. il y avait là, au siècle dernier, des armures curieusement travaillées, qui ont disparu par suite de l'ineptie et de l'incurie des derniers propriétaires du château.



Bien des légendes ont cours sur cette antique maison seigneuriale, aucune ne nous semble assez importante pour être rapportée ici. Disons cependant qu'une savante fée maligne, une sorte de Mélusine, annonçait à grands cris éplorés les malheurs arrivant à la noble famille habitant le castel et que la cloche du donjon d'icelui sonnait toute seule sans le secours d'une terrestre main pour annoncer la mort du chef de la famille. (Archives d'Argaignon)

Un bon pasteur de Cazaux raconte encore dans une curieuse brochure (perdue hélas pour la postérité!) ses combats avec le mauvais esprit dans La grande salle des gardes. Au moins elle était assez grande pour ces ébats fantastiques après lesquels le digne prêtre "estoit moult fastigué et moulu" des coups reçus et donnés par et à Messire Lucifer, roy des mauvais esprits comme chacun sait.

La Grande salle du Château

Aujourd'hui, sans souci des esprits malins ou méchants l'on danse dans la grande
salle et les ébats chorégraphiques de la jeunesse, sous les regards bienveillants des papas et des mamans, repoussant au dernier plan les légendes des siècles disparus

Pendant un temps immémorial la famille de Lasséran posséda le fief de Cazaux en pays d'Angles, nommé encore Cazaux d'Armagnac. Les Lasséran s'allièrent aux plus nobles familles et plus vieilles de Gascogne et de Navarre.



En 1390, le 6 septembre, Noble Thibault de Lasséran, seigneur de Cazaux, vend la moitié du bien de Lussan à Noble Odon de Montant, seigneur de Montaut, pour le prix de 200 francs d'or (Etude VilIer Barbazan). il rend hommage au comte d'Armagnac pour les lieux de Cazaux et de l'Espiau, en 1392 le 23 août (archives de Cazaux).

1449: Noble Manaud de Lasséran, seigneur de Cazaux, vend moyennant 25 écus d'or à Noble Bernant de la Roche Annand le territoire de Sainte-Matie Maurini confrontant à la mote Galbrum en la judication de Verdun (Vaquier, notaire à Vic-Fezensac, r 349).

1454: Noble Bertrand de Lasséran, seigneur de Cazaux, Damoiseau, prête 100 écus d'or à Jean de Rouède, marchand de Vin; Jean de Ponsan, recteur de Cazaux, est comme témoin le 9avril 1454. il vivait encore en 1478 (Ponsan, notaire à Vie, r 171).

1598: Noble Bertrand (2e du nom) de Lasséran signe au contrat d'odeur d'Antras.

1662: Noble Antoine de Lasséran, seigneur de Cazaux et de Castelnau, fait faire le vieux cadastre en 1662.
En 1689 sa fille Christine épouse Noble Antoïne de Bellegarde, de Montagnan près de Trie, Il mourut en 1696 à l'âge de 88 ans (Registre de Castelnau d'Angles).

1696: Noble Joseph de Lasséran, fils du précédent, seigneur de Cazaux et de Castelnau. il mourut en 1699 à l'âge de 30 ans (Registre de Castelnau).

1699: Messire Jean-Baptiste de Lasséran, frère du précédent, seigneur et baron de Thermes par sa mère, seigneur de Castelnau et de Cazaux. Il épousa en 1714 damoiselle Marie du Frèze de Leuèze qui mourut le 24 novembre 1716. Jean-Baptiste de Lasséran fut un homme de haute piété, ardent défenseur de ce qu'il croyait être juste et raisonnable. il eut une grande querelle avec Joseph de Laubadère, seigneur de Rambos, concernant l'hommage de Rarnbos et la justice de ce fief, par rapport aussi à la justice de Lézian et à l'étendue de la directe du sieur de Rambos. Le seigneur de Lasséran contestait à son adversaire qu'il eut la justice de Lézian et que sa métairie de Lahumat fut comprise dans la directe du fief de Lézian (archives d'argaignon).
Jean-Baptiste de Lasséran mourut en 1749, sans héritiers. Ainsi s'éteignit la branche masculine des Lasséran, seigneurs de Cazaux et de Castelnau (registres de Castelnau).

Les deux seigneuries passèrent à la maison de Bellegarde Montagnan alliée à celle des Lasséran par le mariage de Christine de Lasséran avec Antoine de Saint-Lary de Bellegarde Montagnan. De ce mariage naquit:

1749: Jean-Gabriel de St-Lary Bellegarde Montagnan, seigneur de Cazaux et de Castelnau. Il épousa Catherine de Bouilloux dont il eut deux filles: - Anne-Marguerite qui suit;
- Angélique mariée en 1754 à Gaston de Siregan, vicomte d'Erce, gouverneur et sénéchal de Nebouzan.  Ces deux filles furent héritières des grands biens paternels.

1754: Anne-Marguerite de St-Laiy de Bellegarde épouse au château de son père à Montagnan Jean-François de Gêmit, marquis de Luscan, baron de Mauléon, seigneur paréager de la vallée de la Barousse, cornette de cavalerie au régiment de Bourbon, membre de la noblesse aux mats de Bigorre et de Nébouzan. il servit à la bataille de Fontenoy et assista aux sièges d'Alh et de Berg-op- Zwom.  Il fut seigneur de Cazaux et de Castelnau

1773: Jean-François de Gémit de Luscan, fil du précédent, naquit en 1757; il fut sous-lieutenant au régiment du Bourbonnais, seigneur de Cazaux et de Castelnau, Luscan et Mauléon Barousse, Troubat, etc.
Il épousa en 1784 Marie-Louise de la Peyrie de Soussignac.
Au mois d'octobre 1791, il émigra avec sa famille, accompagné par son oncle Charles, major d'infanterie au régiment du Bourbonnais.
Monsieur de Luscan en 1793 dans la Légion Catholique et Royale des Pyrénées, servit tour à tour l'Espagne et l'Angleterre.
En 1803, il revint en France, tous ses biens avaient été confisqués. Par lettres du 19juin 1815, il fut nommé commissaire du roy dans le Gers où il fit reconnaître, non sans peine, l'autorité royale. Chevalier de la Légion d'Honneur le 25 décembre 1815, il mourut à Labattut, commune de Maubourguet, le il janvier 1824, âgé de 64 ans.

François Alexandre Edward, fils du précédent né le 29 septembre 1784, servit [Angleterre et l'Espagne. il rentra en France en 1803. Volontaire royal en 1811, il s'enfuit durant les Cent jours.
Sous-préfet de Lectoure le 16 avril 1823, chevalier de la Légion d'Honneur le 12 décembre 1727, marié en 1813 à Jeanne-Françoise Mélanie du Bouzet dont il eut 7 enfants.
Quelque temps avant la Révolution, la famille de Luscan avait vendu la seigneurie de Cazaux d'Angles à la maison de Ferragut.
La famille de Luscan avait fondé un obit (messes commémoratives) qui a été relevé par les Fenagut après la Révolution.
Elle avait aussi fait une fondation pour venir en aide aux filles pauvres de la seigneurie et les tirer de la misère. Cette instruction a disparu en 1793.

Une demoiselle Anne de Ferragut, fille de Frix de Ferragut seigneur de Gignan et de Pujos fut mariée en 1769 à Joseph de Pardaillan et fonda ainsi la branche de Pardaillan Gignan.


Blasons et croix

Une croix très caractéristique (1) est située devant la partie ouest de l'église. A ce jour nous n'avons pas d'information sur son histoire et sa signification.

A l'interieur de l'église, nous pouvons apercevoir le blason de Cazaux d'Angles (photo 2)

Chateau feodal

Le chateau est privé et ne se visite pas (3).

Lavoirs communaux

Cazaux possède un lavoir qui n'attend que des bonne volontés pour être restauré, suivant en cela le modèle de celui d'Ardens!

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