Une historienne pour
Ardens
Marguerite Lannes, apparemment seule historienne du village, le
décrit au début du XXième
siècle, en ces termes "Ardens, est un
tout petit village aux maisons coquettes et nichées dans les
arbres. La flèche élégante de son
clocher domine le haut coteau qui porte Ardens; une belle route
départementale le traverse et lui sert de rue."
Aujourd'hui,
son église romane domine un groupe de maisons de pierre
éparses le long d'une route de crête sinueuse...
Difficile d'imaginer ici un castelnau. Et pourtant...
Les seigneurs d'Ardens
Marguerite
Lannes avait écrit que les seigneurs
d'Ardens étaient issus de la noble famille de Sariac,
près
de Castelnau-Magnoac (village de Sariac). C'est à la fois
vrai,
et faux. Les seigneurs de Belmont ont succédé
à la
famille de Pardeilhan, à la fin du XVIème
siècle
seulement.
- Armanieu
de Pardeilhan, seigneur en 1471 jusqu'en 1541
- Bertrand
de Pardeilhan , seigneur de 1541 à 1574
- Jean de
Pardeilhan, dut remplacer son père, impliqué
dans un procès, jusqu'en 1574, date à laquelle
Bertrand
récupèrera ses droits.
- Anthoine
de Pardeilhan sera le dernier seigneur de la lignée
de Pardeilhan, famille puissante avec de nombreuses possessions.
- Charles
Ogier de Sérignac, marquis de Belmont, fût le
premier de la lignée à être seigneur
d'Ardens.
- Antonin
de Sérignac en 1630; quatre de ses enfants furent
religieux, et son second fils Dominique épousa Anne des
Vignes en 1691, et devint de ce fait la souche des
Ponsan-Soubiran.
-
Charles-Philippe de Sérignac, marquis de Belmont.
- Antoine
de Sérignac.
- Dominique
de Sérignac, baron de Belmont.
- Louis
Antoine de Sérignac, né en 1739 et dont
les enfants moururent en bas âge.
Le château
Ardens possédait un château de type maison forte
(contruction moyennageuse rectangulaire), percé de
meurtrières et de peu de fenêtres. Le village
était
entrouré de fossés, dont on ne connait pas le
tracé. Le chateau a ensuite probablement
été
transformé en habitation, et a été
transféré à Ponsan probablement au
XVII
siècle..

Physionomie du village
au temps de Napoléon 1er
Commençons
par le haut, qui est l'ouest sur notre plan. On aperçoit le
reste des douves, qui entouraient Ardens pour le protéger,
qui
devaient probablement contourner le patus du chateau (terrai
enherbé pour le bétail, les chevaux, etc...), et
ensuite
redescendre sous la D1 (mais aucune certitude à ce jour)
On
peut supposer que vue sa
forme, il ressemblait plutôt à une tour forte
moyennageuse, comme sur la photo-exemple ci-dessous. Vers le sud, des maisons à
colombages,(et 2 granges) déroulaient leur jardinet vers la
route (D1),
Seules deux d'entre elles demeurent habitées
Les
croix rouges montrent les maisons démolies.
Le Cabaret,
était evidemment le café du village, ou d'après Madeleine
Gavarret, les anciens combattants de la guerre de 14-18
venaient jouer aux cartes et boire un
petit coup de blanc.
A sa place
aujourd'hui se trouve la villa que de Feu Fernand Cazes. Quant a la
grange
presque attenante, elle n'a pas non plus survécu. Mais la
plus
belle était certainement la maison Picon, m'avait
raconté Fernand, nostalgique, sorte de maison
bourgeoise, qui possedait des "oeils de
boeufs". Il est certain qu'elle a été
habitée par la famille Picon, nombreuse à Ardens.
Un
livre à paraître
Je viens de commencer
l'écriture de l'histoire du
village; et je vous promets de belles découvertes
surprenantes
que Mme Lannes n'aurait pas soupçonné. Il faudra
pour
cela patienter qualques mois; mais si vous êtes
intéressé(e) par ce livre, vous pouvez me le
faire savoir
par mail
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