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L'eglise romane d'Ardens

Elle est située au centre du village. Il y a encore quelques années,
sur son mur côté nord, on pouvait distinguer une litre noire avec les armes des seigneurs.

Aujourd'hui, ils est devenu très rare d'entendre le son de sa cloche aigüe.
C'est plus souvent pour des décès que d'heureux événements... 


Le Presbytère d'Ardens a-t-il survécu au XIXième siècle?

C'est la question qu'on est en droit de se poser à la lecture de deux vieilles lettres
 que nous avons retrouvé.

La première émane de Monseigneur Fournier de la Chapelle, intendant de la généralité d'Auch. (1775)
Les travaux de restauration ont été commandés et apparemment il y a du retard dans le paiement alors que les matériaux sont déjà livrés...

Un second document, daté de beaucoup plus tard, est adressé à Guillaume Gavarret qui avait été nommé administrateur des travaux de restauration de ce fameux presbytère, et apparament, les travaux ont pris beaucoup de retard (plus de 25 ans...), ce qui a bien pu mener ce bâtiment à sa décrépitude et sa ruine. Les conseils de fabrique se déroulaient à Pujos, succursale d'Ardens, il n'est jamais fait mention de ce fameux presbytère, je poursuis les recherches.


lettre de Mr Fournier
La forge de Bel-Air (Beth-Aire)

Serge Bergès nous a raconté l'histoire de la forge de son père Ludovic:celui-ci la tenait lui-même de son père, Jean-Marie, qui était charron. Il l'avait acheté à une famille Durrègne. Cette maison était alors habitée ; elle s'appelait " Bel-Air ", en raison de sa situation en haut d'une petite colline. 
Fernand Cazes se souvient encore quand Jean-Marie attelait le char à banc et le promenait alors qu'il était enfant


Lorsque le père Ludovic a cessé son activité, dans les années 70, Serge n'a pas repris ce métier, et la forge est alors tombée à l'abandon…

Aujourdhui la forge est détruite et a laissé place à une maison en bois et à de nouveaux habitants en famille venus dynamiser le village. Bienvenue !

Bric a brac a l'intérieur!

La forge en 1996
...Sans les arbres... en 2001
Le lavoir 

Il y avait à Ardens, comme dans chaque village, un vieux lavoir perdu sous les ronces, le lierre et les orties. Le lavoir de St Clair était abandonné depuis le début des années 70. 
Il est alimenté par une source sur le talus qui lui fait façe. Celle-ci était quasi complètement bouchée avant les travaux.

Nous, les habitants d'Ardens, avons décidé de le restaurer, et ce fût fait en 2000.
Le plus curieux nous a été raconté par Laetitia Barbazan : jadis, une fois l'an, le dimanche de Quasimodo, une procession religieuse s'y déroulait en faveur de St Clair, le patron de la source limpide qui y coulait, et qui était réputée pour guérir les yeux..

St Clair était originaire d'Orient, il fût envoyé par Rome pour évangéliser l'Aquitaine ; il serait devenu le premier évêque d'Albi, avant de venir à Lectoure.
Entrainé vers un temple païen, il aurait refusé de sacrifier aux idoles, et ses prières auraient fait chuter les statues des dieux profanes.
Condamné par un tribunal, il aurait été conduit hors les murs pour avoir la tête tranchée. Sa dépouille aurait été portée à Auch où on a longtemps conservé un beau sarcophage en marbre datant du IV ème siècle (aujourd'hui au musée de Toulouse)
(extrait du calendrier diocésain d'Auch, tome 2, page 131)

Louis Cazes se souvenait bien de ces processions, car c'était lui qui portait la croix... 

Laetitia fut avec Madeleine Cazes, Léa Bacquerisse et Mme Bergès ,une des dernières lavandières du lavoir d'Ardens.


Le lavoir en cours de restauration, avec Fernand
Le rassemblement de Quasimodo

Le Chateau 

Il a hélas disparu, et jusqu'a il n'y pas longtemps on ignorait son emplacement, et on pouvait même aller jusqu'à nier son exsitence!

extrait de la carte de Cassini

Selon les cartes de Cassini, établies sous le règne de Louis XVI, le château d'Ardens était situé à l'ouest de l'église. .On peut supposer qu'il était situé au couchant du village, voir pour cela la page "histoire"

Le mur du chateau
Les croix et calvaires

En visitant notre hameau, ne manquez pas d'observer nos jolies croix, pour la plupart dates de la seconde moitié du XIXième siècle. il est fort probable que la commune de Cazaux les répertorie afin de les protéger des aléas du temps et des destructione éventuelles.
Croix de Ponsan Croix de l'Eglise
Croix du croisement Croix du Capitou

Cazaux v 1.0 / Ph. Gavarret